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1 avril 2005

Dreams Are My Reality

J'ai fait un réve bizarre, j'étais dans un avion et je devais sauter en parachute. J'ai une forte appréhension mais je saute quand même, en me disant que ce n'est pas raisonnable d'avoir peur.

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En fait mon probléme avec le parachutisme c'est que j'ai peur de ne pas être capable de déclencher le mécanisme d'ouverture au bon moment et de m'écraser au sol, d'attendre juste un peu trop pour que la situation soit irréversiblement fatale. Je me disais aussi ça avec le saut à l'élastique, je croyais que je ne pourrai  JAMAIS en faire et puis en fait...

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Mais je saute quand même et je décide que je tirerai sur la corde au bon moment. Ça me parait évident. En gros je crois que je me suis dis à voix haute qu'il fallait arrêter de déconner et que ça n'était pas si compliqué que ça. Je suis au dessus de Toulouse, une ville dans une grande campagne toute verte avec une grande riviére.

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Et je vole. Je galére un peu à ouvrir le parachute et je suis très agité dans ma chute, je m'agace de ne pas y arriver. Puis bon, ça s'ouvre, mais il n'y a pas l'à coup que j'attendais, donc je suis presque deçu. Et ça continue à descendre vite, je vois alternativement le dôme de la Grave de Toulouse, le clocher de Saint Sernin et l'horizon qui est bleu avec le soleil et des nuages blancs assez fluides et les pyrénées derriére qui se découpent en blanc et en un bleu léger ombré.

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Mon parachute n'est plus un parachute mais une planche de vol à voile,un truc genre parapente, mais c'est trop lourd et je continue à descendre un peu trop vite. Je devais être très haut parce que ça dure tellement longtemps que je ne sais plus trop où je suis dans mon rêve. Le sol se rapproche, je me dis que je vais me manger sur la piste d'atterrissage qui m'a plus l'air d'être un tarmac hostile qu'un champs accueillant, mais je descend toujours et rien ne m'inquiéte, je me sens très heureux, c'est très grisant, je suis content d'avoir sauté même si l'atterrissage me parait compromis

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J'ai peur de me casser la cheville ou de me tuer, je suis pas trop sur de ma peur. Et puis j'arrive, finalement c'est un champ qui me tend les bras, c'est grisant l'air sent bon comme en été pendant la sieste, c'est presque sucré et lourd, mais aussi suave et presque mouillé, une haleine de sieste en fait, exactement.

Je me pose sans encombre et je marche dans les pâquerettes.  J'ai posé le pied droit en premier, c'était bien, c'était facile, malgré la peur. Je savais que je pouvais le faire mais ça me fatiguais tellement d'avoir peur que ça me paralysait, alors qu'il suffisait que je décide que je pouvais le faire pour le faire. J'en avais marre d'étre bloqué à la porte de l'avion.

Quelqu'un m'aide à enlever mon parachute et je pars vers de la lumiére. En marchant tranquillement.

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