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24 juin 2005

Vacancy

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Premier jour des soldes, presque aussi importantes que l'arrivée de l'été et à en juger par les foules aperçues, encore plus populaires que la fête de la musique. Après  un stop chez Yvon Lambert  - à côté de chez APC, je n'ai aucun mérite à aller dans les galeries, elles sont partout sur mon chemin -, je m'attarde dans la Project Room qui jouxte la librairie de la galerie. En exposition, une installation de Robert Stadler, Vacancy, dont je reproduis ici le texte d'introduction :

"Les éléments que Robert Stadler nous propose dans Vacancy recéent, dans une grande sobriété, une chambre d'hôtel. Une couette suspendue dans le temps, saisie dans un léger mouvement, un arrêt sur image, qui évoque une possible présence. Au mur, l'ébauche légére d'un nuage, image abstraite d'un certain paysage extérieur qui refléte l'intérieur de la chambre ainsi que l'image du spectateur. Depuis la fenêtre, sous la lumiére bleue qui nous plonge dans une atmosphére d'incertitude et de vide, une série de têtes observent la scène, immobiles, nous rappelant par exemple ce passage de "Dias Extranos", dans lequel le protagoniste réalise, terrorisé, que ses propres fantasmes l'observent : "je ne le savais pas lorsque j 'ai pris la chambre. Je ne savais pas que la fenêtre face au lit était le grand orifice du cul de mon âme, et maintenant ils étaient tous là. Chacun à un balcon. A attendre. Ils étaient là, à attendre sans rien faire, les enfoirés."

Dans Vacancy, la galerie devient pour Stadler, un espace métaphorique. Une chambre d'hôtel, un lieu de passage où l'artiste  s'installe le temps d'une exposition. Ainsi que le signalait Umberto Eco, la métaphore à quelque chose à voir avec  notre expérience intérieure du monde ainsi qu'avec nos processus émotionnels." Occupant, en passant, un espace vide ouvert à tous les possibles et toutes les incertitudes. Une zone d'impunité de plus que nous pourrions assimiler à ces territoires ambigus, un espace public où s'exerce une nouvelle forme d'intimité, où il est nécessaire de réinterroger notre construction du privé face à un anonymat extrême.

Maria Inés Rodriguez

Paris Juin 2005"

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Un peu plus tard et après avoir été rejoins par Romain, je me dirige rapidement vers Beaubourg pour un verre avec Léonard, prèlude à un dîner gargantuesque dans une trattoria secréte des les environs de la rue de Bretagne.

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